Je me souviens quand j’étais enfant dans l’obscurité paisible de ma chambre, je m’égarais dans les méandres de mon imagination.
Chaque nuit, lorsque les lumières s’éteignaient, la tapisserie figée sur le mur prenait vie, révélant un monde caché, un portail vers l’inconnu. Ma chambre devenait comme par magie le théâtre d’un voyage enchanteur, où le réel et l’imaginaire se confondaient dans un murmure envoûtant.
Au fil de mes songes, je m’évadais dans des contrées fantastiques, côtoyant des créatures énigmatiques, dansant avec des fées gracieuses et explorant des forêts magiques. Chaque motif de la tapisserie ouvrait ainsi une porte vers un univers féerique, un appel irrésistible vers l’aventure. Les heures nocturnes sont devenues des instants suspendus, des souvenirs éphémères capturés par l’étreinte du rêve.
Les monstres divers rythmaient un ballet onirique, donnant le tempo à cette danse entre réalité et illusion. La frontière entre le tangible et l’imaginaire s’est estompée, laissant place à un flot de sensations et d’émotions intenses.
LE MURMURE DES SONGES est une invitation à plonger dans l’univers onirique de mon enfance, à explorer les recoins cachés de mon imagination, à danser avec les étoiles et à embrasser la magie de chaque instant, pour petits et grands.
LE MURMURE DES SONGES combine plusieurs écritures chorégraphiques et embrasse diverses formes. La pièce trouve ainsi sa force sur les grands plateaux comme dans des lieux inhabituels ou plus petits. Elle sait aussi s’adapter aux publics les plus divers pour créer l’émerveillement, la magie, et convoquer des images poétiques puissantes.
C’est un nouvel enjeu, un défi qui me demande d’être dans ma vérité la plus profonde.
Pour cette nouvelle aventure, j’ai convoqué un quatuor de danseurs et danseuses, les superbes illustrations de Jessie Désolée qui donnent vie à un bestiaire poétique, peuplé de chimères, plantes et animaux fantastiques, ainsi que le vidéaste Yves Kuperberg pour animer cette plongée dans l’imaginaire. Le tout sous les envolées lyriques et musicales du compositeur Régis Baillet (Diaphane).
Rosa Montero disait que « l’enfance est un lieu auquel on ne retourne pas, mais qu’en réalité, on ne quitte jamais » .
Kader Attou
PRESS
Première création à destination du jeune public signée Kader Attou, Murmure des songes déploie ses incessantes métamorphoses visuelles et sa chorégraphie toute en fluidité sur le grand plateau de la MAC. Et la gestuelle du chorégraphe, d’une délicatesse inouïe, de faire une fois de plus des miracles.
C’est dans le noir que commence cette divagation chorégraphique proposée au jeune public dès 5 ans. Un noir propice à l’émergence de l’imaginaire, aux rêves, aux cauchemars, aux visions fantasmatiques. En remontant à la source de sa propre enfance, Kader Attou nous invite à emprunter les chemins buissonniers de notre imagination, à ouvrir les portes des possibles et des paysages infinis, à voguer à contre-courant de l’esprit de sérieux et voir dans l’obscurité ce qui s’y cache en creux. De ce noir apparait une paire d’yeux, puis deux, puis trois, puis une flopée de regards dessinés sur fond de chuchotements chuintants. Qui n’a pas déjà, dans la solitude de sa chambre d’enfant, eut l’impression troublante d’être observé ? Qui n’a pas fixé le papier peint à motifs jusqu’à ce que ceux-ci dansent dans notre cerveau prompt à créer de la magie ? Et voilà que sur ce plateau bordé d’un écran de tulle transparent qui relègue les interprètes au statut de chimères éphémères, d’apparitions flottantes dans un monde obéissant à des règles différentes, les corps sont pris par la folie de danser, voilà que la tapisserie fleurie se transforme. Voilà que l’espace perd ses limites et ondoie comme les corps en mouvement, réveillés en sursaut et ne marchant plus droit, une paire de jambes par ci, le reste du corps par là, somnambules équilibristes évoluant dans une autre réalité. L’envers du jour, le revers de nos veilles. Nous voici au pays des songes où tout est en perpétuelle métamorphose.
C’est dans le noir que commence cette divagation chorégraphique proposée au jeune public dès 5 ans. Un noir propice à l’émergence de l’imaginaire, aux rêves, aux cauchemars, aux visions fantasmatiques. En remontant à la source de sa propre enfance, Kader Attou nous invite à emprunter les chemins buissonniers de notre imagination, à ouvrir les portes des possibles et des paysages infinis, à voguer à contre-courant de l’esprit de sérieux et voir dans l’obscurité ce qui s’y cache en creux. De ce noir apparait une paire d’yeux, puis deux, puis trois, puis une flopée de regards dessinés sur fond de chuchotements chuintants. Qui n’a pas déjà, dans la solitude de sa chambre d’enfant, eut l’impression troublante d’être observé ? Qui n’a pas fixé le papier peint à motifs jusqu’à ce que ceux-ci dansent dans notre cerveau prompt à créer de la magie ? Et voilà que sur ce plateau bordé d’un écran de tulle transparent qui relègue les interprètes au statut de chimères éphémères, d’apparitions flottantes dans un monde obéissant à des règles différentes, les corps sont pris par la folie de danser, voilà que la tapisserie fleurie se transforme. Voilà que l’espace perd ses limites et ondoie comme les corps en mouvement, réveillés en sursaut et ne marchant plus droit, une paire de jambes par ci, le reste du corps par là, somnambules équilibristes évoluant dans une autre réalité. L’envers du jour, le revers de nos veilles. Nous voici au pays des songes où tout est en perpétuelle métamorphose.
En s’associant à l’illustratrice Jessie Désolée et au vidéaste Yves Kuperberg pour l’animation des dessins, Kader Attou inscrit sa danse dans un univers visuel puissant qui nous fait voguer des profondeurs de l’océan au cosmos étoilé, côtoyer les mécanismes horlogers d’une machine à rêves, traverser une forêt de loups, nager dans les nuages. A la bande son, Régis Baillet compose une partition tout aussi mouvante et atmosphérique que l’environnement esthétique, mélange d’instruments acoustiques et de musique électronique, de mélodies entêtantes et de rythmes entrainants, elle habille sans peser la gestuelle en apesanteur d’un quatuor de danseur.es remarquables, tout en grâce, souplesse et fluidité.
Une fois de plus, la chorégraphie de Kader Attou ne joue pas les gros bras et l’exercice de virtuosité. Son hip-hop a la délicatesse des plumes d’oreiller qui s’échappent des jeux de l’enfance, il fait la part belle à l’élasticité des corps, à l’amplitude des mouvements, aux brisures et ondulations. Jamais convenue, sa danse puise du côté du contemporain, voire du classique, pour mieux échapper aux chapelles et nourrir son ADN sensible. Elle est loin l’imagerie des battles et des cultures urbaines, ici on joue au ballon avec la lune, on s’enroule dans un épais édredon, les duos sont tendres et les quatuors ludiques. Et la boule à facettes égraine ses milliers d’étoiles pour couronner la délicatesse de l’ensemble.
Kader Attou dans une chorégraphie entre acrobatie, hip-hop et belles lignes donne sa vision de l’altérité, l’oreille rivée sur les sons des instruments marginaux et l’harmonie chavararique circassienne des danseurs. On perçoit bien la périlleuse recherche d’équilibre entre une volonté de tout montrer, d’une exhaustivité chorégraphique et la sobriété soulignant la minutie des mouvements dansés.»
Marie Plantin – www.sceneweb.fr
« Tout débute sous une couette rieuse. C'est l'heure des rêves merveilleux et un petit garçon s'endort, rejoint très vite par trois copains complices...copains imaginaires? camarades du quotidien qui se sont invités dans ses songes? Ils mènent en tous cas une ronde joyeuse et réagissent en jeux chorégraphiques aux caprices de cette nuit fantastique peuplée de monstres gentils, de créatures marines fascinantes, de complexes mécanismes horlogers, de végétation luxuriante...
La compagnie Accrorap invite le spectateur à une plongée dans un univers onirique réjouissant : la danse hip hop, avec brio, est à la fois le chef d'orchestre et l'exécutant des élucubrations de l'imagination. Magnifiée par des projections - souvent en 3D - cette pièce chorégraphique résonne dans nos souvenirs d'enfance et nos sensations corporelles. On ne compte pas les minutes empreintes de magie de cette invitation au rêve : une lune que l'on décroche, qui devient un refuge pour les quatre interprètes dont ils s'amusent et testent l'élasticité, qui s'improvise plus loin ballon que l'on se renvoie...une nuit étoilée qui se propage dans la salle....une bataille de coussins, neige de plumes où les couettes deviennent des manteaux pour princesses gelées...une baleine au déhanchement lancinant.... et tant d'autres occasions de se laisser porter par la magie du mouvement et de l'instant.
Un spectacle tout public qui séduira tout autant les adultes que les adolescents, et même les enfants à partir de 6 ans. A partager et/ou revoir sans modération! »
Julie Cadilhac - Lagrandeparade.com
Photos : ©Damien Bourletsis