The Roots est une ode à cette histoire fabuleuse qui dure depuis 30 ans qu’est la danse hip hop. 30 ans depuis l’émission de Sidney, 30 ans de maturité. The Roots redessine les contours de cette danse à la fois dans sa virtuosité et dans sa poétique des corps.
Depuis une vingtaine d’années ma danse s’est façonnée dans le frottement des esthétiques, danse hip hop, danse Kathak, danse contemporaine. Ce qui m’importe dans cette relation-là, c’est de construire des ponts, créer du lien, du dialogue dans la différence. Cette recherche m’a conduit à essayer de mieux comprendre ce qui était du ressort du corps ou de l’émotion. Comment à partir d’une technique, d’un mouvement mécanique, d’un code, avec la virtuosité, naît cette émotion. Cette question fonde The Roots. The Roots, c’est avant tout une aventure humaine, un voyage. Onze danseurs hip hop d’excellence en sont les interprètes et m’accompagnent dans cette aventure. Tableau après tableau, la performance transforme, ouvre vers un ailleurs, emmène vers un autre. L’univers est celui du quotidien, ordinaire, une table… un vinyle craque sur un tourne-disque, souvenir d’enfance. La musique joue là un rôle important, évocateur, la masse des danseurs lui répond. Brahms, Glazunov, la musique électro notamment, ouvrent des portes à cette humanité qui danse. Cette pièce fait appel à l’histoire de chacun, de chaque danseur avec leurs richesses et leur singularité. De leur danse nourrie au fil des années, je pars des racines pour aller vers la mémoire des corps. The Roots représente le fruit de cette quête : puiser dans cette danse généreuse pour découvrir des nouveaux chemins.
Kader Attou
e.
PRESS
« Pure bombe ! Pur hip hop ! La vitalité de The Roots explose à la figure comme une canette de soda trop secouée. Chaud devant, ça ruisselle, ça bouillonne et ça n’arrête pas, transformant le plateau en un paysage de geysers sans cesse actifs. »
Rosita Boisseau, Le Monde
« Spectaculaire et poétique, neuf et nostalgique, dans The Roots, le hip hop apparaît dans toute sa richesse. Kader Attou livre une ode magistrale au hip hop. »
Coralie Febvre, AFP
« Les onze qui portent The Roots, plus Kader Attou, forment une sorte de chorale d’où émergent des individus, tous aussi intéressants les uns que les autres, car chacun a son style, son physique, ses particularités techniques. (…) Que du bonheur ! »
Marie-Christine Vernay, Libération